Petite brocante intime
Chiné il y a quelques mois
Ce petit recueil de souvenirs de brocante, absolument délicieux
Une petite dédicace à l'intérieur
" J'ai pris beaucoup de plaisir à lire et je souhaite que ce livre te fera sourire "
" Notre mémoire abrite des souvenirs que l'on croyait perdus. Telle une grande malle de grenier, elle referme les objets qui ont fleuri sur le chemin de notre vie. Objets banals ou formidables, d'adoration ou de dégoût. Aujourd'hui, peu importe. Le temps s'est écoulé et a déposé sur eux le vernis de la mélancolie.
Tiens ! La poupée de coquillages de tante Olga, Oh ! Et le calendrier des Postes avec cette photo de chat sur fond trop bleu. Pendant un an, il a partagé nos joies, ce chaton, nos tristesses et l'odeur des quatre-quarts sortant du four. Il y a les petits cyclistes de plomb, le bol au prénom, les boules qui font la neige...
Des choses simples, mais surtout les pièces du puzzle qui compose notre vie. "
Martine et Philippe Delerm
Anne et Didier Convard
Jack Chaboud . Michel Piquemal
Lisette Morival . Christian Robin
" A rêver ensemble on partageait, et c'était ça, le livre. Une amitié toute simple. Des choses simples. Des petits bouts de vie enfermés là. A retrouver. A partager "
Pour moi, des petites découvertes ça et là, des sourires, des remarques pas si anodines que cela !
Est-ce que vous vous rappelez de...
La bouteille de liqueur boîte à musique
Une bouteille de "Gold liqueur" également estampillée " Eau de vie de Dantzig " à 30°, dont les caractéristiques gustatives sont illisibles. Ce qui compte, c'est la forme de la bouteille, largement évasée en cloche pour permettre l'intrusion d'une danseuse et d'une boîte à musique actionnée par un système mécanique.
Dans sa liqueur mélancolique
"Elle est sexy, dos dénudé, bustier doré décolleté, mais sa gestuelle est celle d'une petite fille appliquée...Alors elle s'anime dans l'élan d'une valse de viennoise...la danseuse s'éteint dans un dernier sursaut." Philippe Delerm
De très beaux textes à lire, à méditer, à noter, comme cet extrait de "Rayuela" (Marelle) de Julio Cortazar
"Je pense à ces objets, ces boîtes, ces ustensiles qu'on découvre parfois dans les greniers, les cuisines, les fonds de placards, et dont personne ne sait plus à quoi ça pouvait servir.
Vanité de croire que nous comprenons les oeuvres du temps : il enterre ses morts et garde les clés. Seuls les rêves, la poésie, le jeu, nous font approcher parfois de ce que nous étions avant d'être ce que nous sommes, mais qui sait ce que nous sommes."