Pas un été sans...
Philippe Delerm
"Quelque chose en lui de Bartleby"
Comme a son habitude, une écriture poétique, des petites remarques anodines mais qui font toujours mouche. Une belle balade solitaire dans Paris en compagnie de Monsieur Spitzweg un employé de bureau discret qui saura au fil de ses errances cueillir et restranscrire dans son petit carnet les charmes discrets de la vie, les petites joies insoupçonnées du quotidien, les beautés secrètes de Paris, les quais de Seine en particulier.
Monsieur Spitzweg créera un blog...
Certains diront qu'avec Philippe Delerm c'est toujours un peu la même chose...
Moi, c'est ce que j'aime ! Un bonheur de lecture et un enchantement sans cesse renouveller
"Arnold Spitzweg crée un blog : l'employé de bureau discret jusqu'à l'effacement cède à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant, il fait l'éloge de la lenteur. Ses écrits intimes séduisent des milliers d'internautes... Comment vivra-t-il cette subite notoriété ?"
Mais qui est "Bartleby" ce personnage qui a inspiré Philippe Delerm ?
Bartleby est un personnage d'une nouvelle de Herman Melville, dont le titre original est "Bartleby, le Scribe". Bartleby est engagé par un homme de loi de Wall-Street dans son étude, pour un travail de "Scribe" c'est-à-dire qu'il recopie des textes. Au fil du temps, cet homme s'est d'abord montré travailleur, consciencieux, lisse, ne parlant à personne, ensuite, il va révéler une autre face de sa personnalité. Il refuse certains travaux que lui demande son patron. Il ne les refuse pas ouvertement, mais il dit : "qu'il préfèrerait ne pas les faire" et ne "les fait pas". Peu à peu, Barleby cesse complètement de travailler, mais aussi de sortir de l'étude où il dort. il ne mange rien d'autres que des biscuits au gingembre, et refuse même son renvoi par son employeur. (Réf/Wikipedia)
Ce jour-là, au hasard de mes promenades, sur une des berges de la Seine, j'ai cru apercevoir Arnold Spitzweg, en pleine concentration...